Fiches techniques :
Radiogoniomètre ondes courtes RG1 (1945) de SFR
de Christian Chefnay.
Ventes, expos, bourses :
Les Constructions radioélectriques J. & M. Pagnier Trévoux 1924-1967
de Michel Guigon.
21-22 septembre 2019 - Pavillon des Arts - Trévoux
La municipalité de Trévoux dans l’Ain, à une trentaine de kilomètres de Lyon, rendait hommage à la famille Pagnier dont le nom est indissociable de celui de la ville. D’abord horlogers, de génération en génération, c’est Joanny Pagnier qui lancera en 1924 l’aventure de la TSF, lors du décès brutal de son père Ansène.
Restauration :
Un poste oublié
de Serge Logez.
Il y a une vingtaine d’années, même peut-être beaucoup plus, que j’ai acheté ce poste. C’est un bel appareil à lampes extérieures et apparemment en parfait état. Il est équipé de lampes Dario lui donnant un aspect plutôt sympathique et de plus, c’est un poste de marque avec sa plaque d’identification en façade indiquant : P.Fabiani. Je ne me souviens plus de son prix, mais nous étions encore à l’époque du franc et la somme était assez coquette. Bref, a priori, c’était une belle acquisition.
Réalisation :
Un amplificateur stéréo multi-usages : le MPA 2X4
de Daniel Maignan.
Rien de nouveau, ni d’original dans ce petit amplificateur stéréo, si ce n’est son mode de mise en route automatique.
En effet, les circuits utilisés dans ce montage, des TDA 2030, font le bonheur des bricoleurs d’électronique depuis plus de trente ans ! Et avec l’alimentation qui l’accompagne, reconnaissons que sa puissance de sortie égale à 2 fois 4 watts est raisonnable et jugée suffisante pour cette réalisation qui sera plutôt employée comme amplificateur auxiliaire pour un téléviseur ou tout simplement pour rester au service du laboratoire.
Mais quel que soit son usage, vous vous rendrez bien vite compte que 4 watts, ça commence déjà à « déménager » !
Un cadre à amplificateur cascode : le Cascadre
de H. Schreiber.
Les possibilités de la réception sur cadre sont limitées, d’abord par la surface de ce collecteur d’ondes qu’on ne peut choisir aussi grande que l’on voudrait, aussi par le fait qu’on ne peut pousser l’amplification HF très loin sans se heurter à un bruit de fond gênant.
Le matériau ferroxcube a permis de réduire considérablement les dimensions des cadres, mais on l’a toujours utilisé avec des amplificateurs de configuration classique à penthode donnant lieu à un souffle important. Nous utilisons ici un montage cascode à triodes qui a fait ses preuves en réception de télévision et de FM pendant de nombreuses années.
Ce montage simple à réaliser a été mis au point et décrit par H. Schreiber dans la revue Radio-Constructeur d’octobre 1953. L’auteur n’a utilisé que quelques composants très classiques et nous possédons tous aujourd’hui dans nos fonds de tiroirs des bâtonnets ferroxcube récupérés sur des épaves. Par ailleurs, chacun pourra éventuellement modifier à sa convenance le dispositif d’entraînement de rotation du cadre.
Transistors :
Détecteur de type (PNP ou NPN) et de brochage pour transistors inconnus
de Daniel Masia.
Ce montage rend la manipulation plus facile qu’en tenant les fils du transistor avec les pointes de touche du multimètre. Il ne fonctionne qu’avec les transistors classiques (germanium ou silicium) et ne permet pas les mesures sur les transistors à effet de champ.
Au fil du web :
Au fil du forum
de Serge Logez.
Microphones vintages
Comme la plupart d’entre vous le savent, le forum de Radiofil, qui est mis à la disposition de tous les amateurs de techniques radio et sonores anciennes, est un haut lieu d’expression et d’échanges courtois et par conséquent une source d’informations toujours très intéressantes, avec la présence régulière de participants étrangers. Nous sélectionnons des sujets que nous estimons être d’un grand intérêt pour nos lecteurs et nous les rapportons dans les lignes de la revue, en pensant en particulier à ceux qui n’ont pas Internet. Dans ce numéro, il est question des microphones de collection « vintage » ou de reproductions actuelles.
Histoire des techniques :
La genèse de la triode TM
de Serge Huart.
Celui qui souhaite s’initier à la radioélectricité doit connaître au moins son histoire et les bases essentielles.
Il y a plus d’un siècle, avant la Première Guerre Mondiale, existaient déjà des transmissions de signaux horaires en radiotélégraphie (code Morse), en particulier à destination des bateaux pour faire le point. Seul, un petit nombre d’amateurs avertis étaient capables de les écouter, à l’aide de postes rudimentaires, sans système d’accord et par conséquent non sélectifs, dont la sensibilité dépendait de la longueur de l’an-
tenne qui atteignait parfois plus de 200 mètres.
L’installation devint ensuite plus performante avec l’apparition des condensateurs variables et l’amélioration de la qualité des bobines, le circuit devint sélectif et l’on bénéficia du phénomène de résonance. La bobine de Oudin fut ensuite remplacée par le montage Tesla permettant de parfaire les couplages, tout en bénéficiant d’une meilleure résonance.