Sommaire de Radiofil magazine 35

Fiches techniques :
Bloc Brunet 4 lampes de G. Cuciuc.

Restauration :
« Clear as a bell », la Sonorette de M. Guy.
1933 : les grands courants artistiques novateurs libèrent depuis plus d’une décennie la créativité des stylistes internationaux, issus pour beaucoup de l’architecture, de la peinture et de la publicité. L’objet quotidien est repensé, redessiné, reconstruit, de la locomotive au grille-pain. Le récepteur de radio n’échappe pas à ces nouvelles influences et devient un objet décoratif. La Sonorette de 1933 est dans le droit fil de cette nouvelle esthétique.

Pages techniques :
Les pièges d'ondes de D. Labelle (SQCRA).
Avec la multiplication des applications industrielles et commerciales des ondes radio, les problèmes d’interférences avec les récepteurs de radio se multiplièrent. L’auteur explique le rôle et le fonctionnement de ces filtres, dont Serge Logez a déjà donné un bref exposé dans son article sur l’alignement des récepteurs publié dans le n° 34.
L'effet Miller et ses conséquences de D. Maignan.
Lorsque plusieurs tubes sont montés en cascade, l’impédance d’entrée de l’un d’entre eux se trouve en parallèle sur la charge anodique du tube précédent et influe sur le fonctionnement de l’étage. Cette impédance d’entrée comporte une partie résistive et une partie capacitive Cg qui affecte le gain dès que la fréquence augmente.

Réalisation :
Un récepteur à réaction et basse tension anodique de O. Ernst.
On ne fabrique plus de récepteurs à lampes depuis près de 40 ans. Et pourtant, en 2009 à l’heure d’Internet, il est encore permis de rêver à des récepteurs simples permettant de capter en ondes courtes des stations du monde entier.
Chronique du G09
C’est indéniable, le G09 a remporté un vif succès auprès de nos adhérents ! Nous vous rappelons que Radiofil organise un concours avec remise de prix qui est réservé aux membres de l’association et dont le thème est la meilleure réalisation utilisant un G09. Comme mise en bouche, vous trouverez ci-dessous tout d’abord la description (une de plus !) que nous a envoyée Guy Rousselet RFL 2288.
Un modulateur AM de R. Houzé.
Au cours d’un précédent numéro de Radiofil magazine, nous avons développé une curiosité : le modulateur d’amplitude utilisant un tube miniature 1T4. Ce choix pouvait être séduisant pour celui qui possède une telle lampe à chauffage direct — c’est le cas de l’auteur — mais on lui fit remarquer à juste raison que ce type de lampe n’est pas courant et qu’il nécessite pour son alimentation une débauche de piles ou plusieurs sources de tension stabilisées. Cet article a donc pour but de transposer le principe précédent du modulateur AM dit « de salon » dans une série plus courante, les tubes noval, alimenté par une source audio ordinaire, par exemple : un lecteur MP3 ou la sortie casque d’un récepteur de radio quelconque. Ainsi, nos vénérables postes ne resteront pas muets quand nous serons tous « numérisés » !

Doc technique :
Des erreurs dans le Gaudillat de 1957 de M. Deluz.
Voici une communication à propos de l’incroyable nombre d’erreurs qui se trouvent dans l’édition ETSF du Gaudillat de 1957. C’est quand même plutôt grave ! Les invraisemblances notées ne concernent que deux pages, mais elles fourmillent dans tout le fascicule. Il semble que l’original a dû être saisi par des gens incompétents en la matière qui ont, entre autres, remplacé nombre de tirets par des chiffres copiés sur la ligne du dessus.

Mesure :
Un lampemètre de poche de G. Pistore.
Amateur et passionné d’anciens postes radio, l'auteur a sans doute, comme la plupart d’entre vous, recherché une de ces lampes pour restaurer un de mes postes. Ces lampes à chauffage direct, difficiles à trouver de nos jours, souvent onéreuses, sont la plupart du temps d’occasion. Avoir une idée sur l’état d’un tube, avant son achat, et éviter ainsi tout déboire, paraissait indispensable.

Témoignage :
Pierre Roque de J-P. Delattre.

Souvenir :
L'ampli sans lampe de L. Julien.
Depuis les premiers temps de la T.S.F., amateurs et techniciens ont rêvé d’obtenir une amplification sans recourir aux lampes, et le seul procédé qui a permis quelques résultats est celui que je vais décrire : le relais microphonique.

Presse rétro :
L'autoradiophone de J. Poinsignon.
Un nom un peu bizarre peut-être ? Mais on s’y habituera facilement. L’autoradiophone, c’est l’instrument qui nous arrive tout droit d’Amérique, où on a trouvé le moyen de relier le conducteur d’une auto à un poste téléphonique à terre grâce à des émetteurs-récepteurs radiophoniques.

Clin d'oeil :
Le condensateur à diélectrique liquide, une pièce de collection de J. Hildebert.
Ce condensateur étrange a été fabriqué par RCA et par d’autres firmes américaines par la suite. Les brevets ont été déposés entre 1919 et 1924. C’est uniquement un condensateur de réception pour ondes hectométriques et kilométriques (PO, GO et plus).

Histoire des hommes :
Guglielmo Marconi, inventeur ? de J-C. Montagné.
Le prix Nobel de physique était attribué en 1909 à deux personnes : Ferdinand Braun, professeur de physique à l’université de Strasbourg, et Guglielmo Marconi dont nous traçons le parcours ci-dessous. On ne peut pas passer sous silence le détecteur magnétique qui équipait entre autres les navires. Que penser des brevets de Marconi ? Où se situe l'antériorité de Marconi ?

La page des OM :
Le Journal des 8 de M. Blondel.
Le Journal des 8 aurait cessé de relayer les informations du REF fin novembre 1929. Or, le Journal des 8 du 1er mai 1938 fait bien état de son obédience au REF et à l’IARU. Que faut-il en penser ?

Сommentaires

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