Sommaire de Radiofil magazine 76

Fiches techniques :
Banc de mesures Polybloc de Daniel Maignan.

Restauration :
Poste portatif Ondalux des années cinquante de Jean-Pierre Tonnelier.
Comment le refaire chanter
Il y a quel­que temps, un voisin d’un village d’à côté, m’a téléphoné en me demandant de bien vouloir regarder un poste à transistors pour lequel il cherchait une pile. J’ai donc pris rendez-vous et ce monsieur est venu avec sa radio. Là ma surprise fut grande, comme la sienne, après mes explications, car ce poste bien que portatif était à lampes et non à transistors.

Pages techniques :
Le doubleur de Schenkel de Gérard Prieur.
Au xxe siècle, lorsqu’un électronicien avait une idée, il fallait faire une liste de matériels à commander, sortir de coûteux, lourds et encombrants appareils de mesure et passer de longues heures d’essais régulièrement ponctués de hurlements à chaque poignée de châtaignes ou à chaque explosion de condensateurs électrolytiques. Mainte­nant une idée survient : on sort l’ordinateur et le logiciel de simulation et la réponse arrive sans frais ni cris. Cette nouvelle phase sera illustrée par cet article sur le redresseur de Schen­kel utilisé de manière non conventionnelle.

Réalisation :
Un petit récepteur VHF aviation à superréaction de Gerard Chevaillier.
Le montage qui suit s’inspire d’un récepteur que Jean Blineau RFL5644 (F6HCC) a décrit sur son site et auquel j’ai apporté quelques modifications, ainsi que la possibilité d’une écoute sur haut-parleur. Ce récepteur transistorisé à superréaction permet de capter le trafic aviation sol/air jusqu’à 20 km autour d’un aéroport et on peut entendre les appareils en altitude à plus de 200 km.
Nos émetteurs AM de Serge Logez.
2e partie
Un émetteur AM GO-PO à lampes Un émetteur AM original GO

Témoignage :
Le troisième étage de la tour Eiffel en flammes de Dominique Masson-Carrere.
Le poste relais de la télévision situé au troisième étage de la tour Eiffel, à 274 mètres au-dessus du sol, a été détruit par un incendie dû, semble-t-il, à un court-circuit. Faute d’ascenseur, les pompiers ont dû escalader 300 mètres à pied !

Au fil du web :
Les techniques de restauration
Comme la plupart d’entre vous le savent, le forum de Radiofil qui est mis à la disposition de tous les amateurs de techniques radio et sonores anciennes, est un haut lieu d’expression et d’échanges courtois et par conséquent une source d’informations toujours très intéressantes, avec la présence régulière de participants étrangers. Nous sélectionnons des sujets que nous estimons être d’un grand intérêt pour nos lecteurs et nous les rapportons dans les lignes de la revue, en pensant en particulier à ceux qui n’ont pas internet. Dans cette édition, la discussion porte sur les bonnes vieilles recettes à utiliser pour la restauration de nos vieilles TSF… Intéressant !

Clin d'oeil :
Un condensateur variable rare de Serge Huart.

FM :
Les lignes et les antennes pour la modulation de fréquence de Daniel Maignan.
La FM, un autre monde ! Souvenez-vous, nous avions terminé le premier article de cette saga avec ce slogan dans le numéro 60. Pour les antennes le contraste est saisissant. Alors que les aériens pour capter les grandes ondes ou les petites ondes ont toujours une dimension inférieure à la longueur d’onde, pour la FM, la longueur d’onde est aux alentours des trois mètres et les dimensions des antennes sont, non seulement du même ordre de grandeur, mais aussi dans un rapport direct. Ne pas respecter ces règles conduit irrémédiablement à la dégradation des performances, avec mauvaise adaptation d’impédance et perte de signal. « Tant vaut l’antenne, tant vaut la station ». C’est l’antenne qui donne à votre récepteur les moyens de s’exprimer en mettant en valeur sa musicalité et ses qualités techniques. Cessez donc d’utiliser un fil tendu dans le jardin comme antenne FM en imaginant que plus il sera long et meilleure sera la réception !

Histoire des hommes :
Chroniques de la Première Guerre mondiale de Serge Huart, Michel Pirat, Jean-Claude Montagné.
Télé-Mail : un nom de journal en avance sur son temps. Le radiogramme Le télégramme du 11 novembre 1918

La page des OM :
Les diodes PIN de Daniel Maignan.
Les diodes PIN sont constituées de matériaux semi-conducteurs contenant, entre les zones dopées « P » et « N », contrairement aux diodes classiques, une zone de conduction quasi intrinsèque peu dopée. La couche de déplétion associée à la jonction PN est entièrement contenue dans la zone intrinsèque de la structure. Pour des signaux en basses fréquences, la diode se comporte comme une diode classique, mais en hautes et très hautes fréquences, elle présente une résistance variable et, de ce fait, est fréquemment utilisée comme modulateur ou comme interrupteur.

Atelier :
Un testeur de continuité de Dominique Olivie.
J’ai souvent regretté en visitant les vide-greniers ou autres ventes de matériels d’occasion de ne pas avoir sous la main un petit testeur qui aurait pu rapidement m’indiquer l’état électrique d’un objet. Un testeur de continuité (qui est en fait un ohmmètre simplifié) serait dans beaucoup de cas l’appareil idéal. Mais pour cela il faudrait qu’il soit autonome, et surtout très peu encombrant et qu’il puisse se loger dans le creux de la main...
La mort vous guette de SQCRA Alain Martel.
Des accidents fréquents, à l’époque où le tube électronique régnait en maître, de nombreux réparateurs, techniciens ou amateurs ont payé chèrement de simples actes d’inattention, de méconnaissance ou de négligence. La lecture de revues de radioamateurs américaines de l’ARRL (American Radio Relay League) de cette période, permet de réaliser que le décès par électrocution frappait régulièrement ses membres.

Сommentaires

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