Sommaire de Radiofil magazine 87

Fiches techniques :
Le récepteur Lincoln modèle 60 de 1935 de Serge Logez.

Vie du club :
Radiofil à la Maison de la Radio de Daniel Maignan.
Considérée comme une construction majeure de l’architecture contemporaine et depuis cette année inscrite aux Monuments historiques, la maison de la Radio est située au 116 avenue du Président-Kennedy dans le 16e arrondissement de Paris. C’est un ensemble aussi appelé maison de Radio France qui a été conçu par l’architecte Henry Bernard pour la radio-télévision publique française. Elle fut inaugurée le 14 décembre 1963 par Charles de Gaulle, président de la République, en présence d’André Malraux, ministre d’État chargé des Affaires culturelles. À l’occasion de l’exposition « Mai 68 à l’ORTF », Philippe Sourdon avait aimablement lancé une invitation aux membres sur le forum de notre association pour une visite informelle de ces lieux emblématiques.

Restauration :
Membrane des haut-parleurs : Comment remplacer la suspension ? de Jean Gadreau.
L’élément le plus souvent défaillant dans un haut-parleur Hi-Fi est la suspension de la membrane. Sa durée de vie est de l’ordre de vingt ans suivant l’utilisation et l’exposition de l’enceinte au rayonnement ultraviolet. Remplacer le haut-parleur est coûteux et de plus, au bout de vingt ans, la référence est devenue introuvable. Monter un modèle avec des caractéristiques proches n’est pas une bonne solution. En effet, chaque type de haut-parleur ayant des paramètres uniques, il est impossible de conserver les caractéristiques de l’enceinte d’origine. Il est préférable de ne remplacer que la suspension défectueuse. Changer la suspension d’un haut-parleur ne représente pas une grosse difficulté. L’investissement financier, comparé au prix d’un haut-parleur, est négligeable. La mise en œuvre du processus décrit ci-après doit aboutir à une réussite totale.

Réalisation :
Le ASB 1 : analyseur de signature basique de Gérard Delorme.
Testeur expérimental de composants ou d’ensembles électroniques
Voici une étude que j’ai menée au cours de ces derniers mois, portant sur un analyseur de signature utile au dépannage, que je souhaitais partager avec Radiofil… On se souvient des séances de TP (travaux pratiques) dans les lycées et collèges techniques, où on réalisait des figures de Lissajous très jolies sur l’écran d’un oscilloscope… Pour cela, on coupait la base de temps (balayage horizontal), et on appliquait à la place, un signal à l’entrée X diversement déphasé par rapport à l’entrée Y (dite verticale), pour varier l’aspect des figures. Le procédé décrit ci-dessous propose de retrouver l’emploi de l’entrée X d’un oscilloscope avec un montage de test très simple, pour réaliser un « analyseur de signature » basique.
Le Némodyne de Jacques Hildebert.
En fouillant dans mes archives, j’ai retrouvé quelques photos du super poste à galène que le capitaine Némo aurait utilisé lors dans ses voyages à bord du Nautilus. J’en ai fait une réplique.

Au fil du web :
Au fil du forum de Serge Logez.
Série batteries (cinq réalisations de Roland Boudon RFL-5331)
Comme la plupart d’entre vous le savent, le forum de Radiofil, qui est mis à la disposition de tous les amateurs de techniques radio et sonores anciennes, est un haut lieu d’expression et d’échanges courtois et par conséquent une source d’informations toujours très intéressantes, avec la présence régulière de participants étrangers. Nous sélectionnons des sujets que nous estimons être d’un grand intérêt pour nos lecteurs et nous les rapportons dans les lignes de la revue, en pensant en particulier à ceux qui n’ont pas Internet. Dans cette édition, le sujet de la discussion porte sur la fabrication avec des moyens modernes de copies de postes batteries des années vingt à trente.

Histoire des techniques :
Le Ducretet A5 de Camel Belhacene.
C’est un poste pas com­me les autres. Le modèle A5 de 1925 se présente, selon Eugène Ducretet lui-même, « sous une forme un peu différente des récepteurs de type piano ». En effet la forme générale n’est pas sans rappeler celle de l’instrument de musique et des célèbres récepteurs du même nom. Plusieurs modifications importantes ont été apportées. La partie correspondante au clavier n’est plus horizontale mais inclinée à 30° tel un pupitre.
Le Vitaphone de Denis Vernizeau.
Le cinéma sonore est un très vaste sujet. Pour ma part, j'avais écrit un article il y a deux ans sur le procédé Vitaphone, premier procédé de cinéma sonore utilisé entre 1926 et 1929 par Warner Bros, avant d'être balayé par la piste optique. À noter que ce procédé utilisait un disque 33 tours qui ne date donc pas des années cinquante comme tout le monde le pense !
Les instruments de musique électroniques de Tony Luzy.
À l’orée du xxe siècle. La transmission de la musique à distance par fil.
Nous ne pourrions pas tourner définitivement la page du xıxe siècle sans rendre un dernier hommage à quelques inventeurs méconnus de la première moitié de ce siècle. Comme dans bien des domaines, si certains inventeurs ont émergé du lot, en laissant des traces bien visibles dans la littérature scientifique et technique et aujourd’hui sur le web, en nous léguant parfois quelques prototypes, ils furent très nombreux en Europe et aux États-Unis à surfer sur les courants de pensées de l’époque et à mener des recherches et des expérimentations sur des sujets similaires, parfois dans l’ombre, avec plus ou moins de succès, de résultats et de notoriété. La liste pourrait être longue et nous ne saurions être exhaustif.

Сommentaires

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