Restauration :
Restauration d'un Monoc Chauvin-Arnoux
de Pierre Barrat.
L’occasion d’évoquer ce contrôleur universel mythique est le fait que sa remise en état se limite généralement, si toutefois il n’a pas subi de dommages à la suite d’une erreur de manipulation, au remplacement de la pile au mercure d’origine par un circuit remplissant la même fonction.
Le retour du Seeburg SMC2
de Georges Bouchard.
Philippe, propriétaire d’un café-restaurant, m’a proposé un jour de remettre en état son jukebox. Il s’agissait d’un vénérable Seeburg commercialisé entre 1969 et 1972. Celui-ci avait fonctionné jusqu’en 1990 à Chalon-sur-Saône, puis avait été définitivement abandonné.
Seeburg Corporation était une société américaine qui concevait et fabriquait du matériel musical automatisé. L’entreprise a été créée en 1902 à Chicago par Justus P. Seeburg, d’origine suédoise. Elle devint un des leaders du marché des jukebox, mais fit faillite en 1979 (Sources : Wikipedia).
Le Solistor
de Serge Logez.
Je ne suis absolument pas collectionneur de postes à transistors, mais j’ai découvert, par hasard, ce superbe appareil en excellent état, baptisé d’un nom bien mystérieux : le Solistor. Cette petite merveille m’a séduit et je n’ai pu m’empêcher d’en faire l’acquisition. Il côtoie maintenant mes postes des années vingt et trente… Ça peut paraître anachronique, mais qu’importe. Permettez-moi de vous le faire découvrir.
Réalisation :
L'aetherhone ou Thérémin Vox
de Thierry Courrier.
L’aetherphone est un instrument de musique inventé dans les années vingt par M. Lev Sergeïevich Termen, ingénieur 1 d’origine russe. Cet instrument a la particularité de fonctionner sans contact avec l’exécutant. Lev S. Termen présente son instrument à Vladimir Lénine en 1922 1, qui, immédiatement séduit, en commande six cents exemplaires 2 afin de les répartir sur l’ensemble du territoire soviétique.
Au fil du web :
Au fil du forum
de Serge Logez.
Les horloges radio-pilotées
Comme la plupart d’entre vous le savent, le forum de Radiofil, qui est mis à la disposition de tous les amateurs de techniques radio et sonores anciennes, est un haut lieu d’expression et d’échanges courtois et par conséquent une source d’informations toujours très intéressantes, avec la présence régulière de participants étrangers. Nous sélectionnons des sujets que nous estimons être d’un grand intérêt pour nos lecteurs et nous les rapportons dans les lignes de la revue, en pensant en particulier à ceux qui n’ont pas Internet. Dans cette édition, à l’occasion du récent changement d’heure en France métropolitaine, le sujet de la discussion porte sur les horloges radio-pilotées. Le changement est spectaculaire sur celles à aiguilles qui se mettent soudainement à accélérer !
Histoire des techniques :
L'usine de Dreux, fabrication des tubes cathodiques
de Serge Marinier, Jacques Desamblanc.
De 1955 aux années 2000, plusieurs usines Philips de fabrication de tubes cathodiques ont existé en Europe. Ce sont les suivantes : Eindhoven en Hollande, Suresnes et Dreux en France, Durham en Grande-Bretagne, Barcelone en Espagne, Monza en Italie, Aix-la-Chapelle en Allemagne, Hranice en Tchéquie et Liebring en Autriche.
Depuis l'origine des tubes cathodiques, les évolutions du produit ont toujours permis à ces usines de s'adapter, avec une technologie de base restant la même. Mais avec l'arrivée des écrans plasma puis LCD, le seul moyen de résister encore quelques années était de rester économiquement viable.
Les instruments de musique électroniques
de Tony Luzy.
La seconde décennie du 20e siècle
Dans les parties précédentes, nous avons présenté des inventions parfois insolites et revêtant surtout un caractère expérimental, et mis à part pour le Telharmonium, sans application réelle. La seconde décennie du vingtième siècle vit l’avènement d’importants concepts novateurs qui préfigurent le devenir de la musique électronique, notamment l’amplification par tubes et les techniques d’échantillonnage du son. Certains instruments ont eu une destinée commerciale, même si pour la plupart elle fut éphémère.